La face cachée des villes à 30 km/h : la Ligue de Défense des Conducteurs dénonce le bilan désastreux de ces abaissements dogmatiques de vitesse

Temps de lecture : 4 min.

Davantage de pollution et de bruit, plus de risques d’accidents, la mort des commerces de centre-ville… la Ligue de Défense des Conducteurs dénonce dans son étude « La face cachée des villes à 30 km/h » les conséquences désastreuses de la généralisation de la limitation à 30 km/h, qui concerne un nombre croissant de communes. Un tableau à mille lieues des argumentaires dogmatiques faciles qui servent couramment à promouvoir la mise en place du « 30 » dans des villes entières.

Début 2016, Grenoble et 43 communes de son agglomération sont passées à 30 km/h. Depuis, ce phénomène de la généralisation de la limitation à 30 km/h (c’est-à-dire de l’application à 80 % des rues d’une ville de la vitesse maximale de 30 km/h) s’amplifie : parmi de nombreuses villes, Vannes, Arras, Paris et Rennes sont engagées dans ce processus.

La Ligue de Défense des Conducteurs a mené l’enquête sur les dessous de ces villes à 30 km/h, et les conséquences désastreuses de ces abaissements généralisés : la généralisation du « 30 » engendre ainsi davantage de pollution et de bruit ; un risque accru d’accidents, notamment pour les cyclistes ; d’inévitables et coûteux aménagements pour faire respecter le « 30 » ; un dépérissement du commerce en centre-ville ; une explosion des PV pour excès de vitesse ; un ralentissement du traitement des urgences… Tout cela, alors que d’autres solutions que le « 30 » existent pour améliorer la sécurité de tous sur les routes.

« La limitation d’une voie à 30 km/h constitue un outil qui peut être adapté à certaines situations, mais qui ne doit pas pour autant être généralisé sans en mesurer les lourdes nuisances pour une ville entière et ses habitants ! C’est la configuration des lieux qui doit guider la recherche des solutions, et non pas une volonté dogmatique de chasser la voiture des centres-villes. C’est de cette façon que se construira une véritable sécurité routière dans le respect de la ville, de son environnement et de ses habitants. », conclut la Ligue de Défense des Conducteurs.

Cliquez ici pour retrouver l’étude « La face cachée des villes à 30 km/h » ainsi que sa synthèse qui ont été adressées aux maires de toutes les communes de France ainsi qu’aux parlementaires.

 

Contact :

Pierre-Olivier CAVEY

Directeur des études et des campagnes

Ligue de Défense des Conducteurs

01.43.95.40.20                                    

contact@liguedesconducteurs.org

http://www.liguedesconducteurs.org                                                                              

http://www.activroute.org/                                                        

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